Le départ de l’édition 2019 de la randonnée cyclotouriste, Paris – Brest – Paris, a été donné ce dimanche, depuis la Bergerie nationale de Rambouillet. Ils n’étaient pas moins de 6700 participants à s’élancer pour un périple de plus de 1 200 kilomètres.

Massés aux abords de la Bergerie nationale de Rambouillet, ils trépignaient tous d’impatience. La majorité, recouverts d’une veste de pluie (mauvais temps oblige), ils n’attendaient qu’une chose : le départ de l’édition 2019 de Paris – Brest – Paris. Les quelque 6 673 participants (issus de soixante-six pays) ont enfourché leur bécane. Et pour un long périple. Ils se sont élancés pour plus de 1200 kilomètres à travers neuf départements.

Cette randonnée cyclotouriste, dont la création remonte au XIXe siècle a attiré un nombre record de participants cette année. Ces derniers, partis par vagues successives réparties entre dimanche et lundi, doivent rejoindre Brest dans un premier temps, avant de faire le chemin inverse et conclure cette épopée là où tout a commencé, à Rambouillet. Le parcours est jalonné de quinze points de contrôles obligatoires qui permettent aussi à ses forçats de la route de se ravitailler. Attention quand même à ne pas trop flâner en cours de route. La limite chronométrique est fixée à 90 h.

Les premiers départs donnés à 16 h

Les départs s’effectuent par vagues selon les niveaux et le temps que vous estimez effectuer. Les coureurs qui pensent terminer l’épreuve le plus rapidement ont ouvert le bal à 16 h, suivis par ceux qui ont visé les 90 heures à partir de 18 h. Lundi matin, dès l’aube, ceux qui se sont fixés comme objectif les 84 h fermeront la marche.

C’est la première fois dans l’histoire de Paris-Brest-Paris que le départ est donné depuis la Bergerie nationale de Rambouillet. « C’est une réussite, confie Jean-Pierre Chardon, porte-parole de l’Audax, l’association cyclotouriste qui organise l’événement. Le site donne une très bonne image de la France aux nombreux participants étrangers. Puis au niveau de la sécurité, c’est un plus. Directement après la Bergerie, on se retrouve sur des routes peu fréquentées. Nous n’avons pas besoin de traverser des zones urbaines. »

Jean-Pierre Chardon a participé (et terminé) l’édition 2015 : « Je conseille aux participants de prendre un maximum de plaisir. De mettre de côté l’aspect chronométrique. De profiter de l’accueil qui leur sera réservé sur le bord des routes. Tout peut arriver sur Paris-Brest-Paris. » Voilà les quelque 7000 cyclotouristes avertis. Mais le plus dur reste encore à faire…