Interwiew de Martine CANO dans le cadre du congrès fédéral d’Angers (49)
Maine-et-Loire. Cyclotourisme : « Le vélo est un lien social »
La Fédération française de cyclotourisme a tenu son congrès national ce week-end des 7 et 8 décembre à Angers. Le point avec sa présidente Martine Cano.
Comment la Fédération française de cyclotourisme se porte-t-elle ?
Martine Cano : « Nous avons jugulé la perte de licenciés. Après trois années de baisse entre 2015 et 2017, assez conséquente même, nous repartons sur une dynamique de croissance. Comme la plupart des fédérations, nous avons subi la conséquence de la pratique libre. Nous sommes aujourd’hui autour de 120 000 licenciés en France. »
Martine Cano préside la Fédération française de cyclotourisme depuis 2016.
Quel est le profil du licencié de votre Fédération ?
« Un profil plus large que le lecteur de Tintin. Je dirais de 3 à 90 ans avec une tranche d’âge de 30 à 40 ans qui est sous-représentée. Le profil type, c’est le néo-retraité qui a beaucoup de temps libre et qui rattrape le temps de ses loisirs perdus. On travaille beaucoup en direction du très jeune public. L’éducation est un axe important comme la thématique de la sécurité qui est préoccupante. En 2020, nous aurons un grand projet pour la promotion du public féminin. Ça démarre mais actuellement seulement 20 % de nos licenciés sont des femmes. On commence à sortir faire du vélo entre copines comme on irait faire les magasins. L’un n’empêche pas l’autre, d’ailleurs. »
Quel est l’intérêt d’être licencié à la Fédération de cyclotourisme ?
« C’est quand même plus sympa de faire du vélo à plusieurs ! Être licencié, c’est considéré le vélo comme un lien social. On découvre de nouveaux horizons, de nouvelles personnes, de nouveaux itinéraires. On prend confiance en groupe et on reçoit des conseils. »